Il s’agit d’un petit atelier de 25 taurillons généralement de race charolaise. Ce sont donc des males non castrés élevés pour leur viande.
Les animaux arrivent en septembre à l’âge de 10 mois (320 kg). Ils viennent le plus souvent d’élevage des départements voisins : Aube, Ardennes et Meuse. Ils repartent fin avril – mai pour l’abattoir de Vitry le François (720 – 740 kg poids vif, 400 kg carcasse). Le GMQ moyen est donc de 1,7 kg/j.
L’alimentation repose sur une ration sèche : pulpe de betterave surpressée, concentré à base de céréales et, biensûr, paille et foin à volonté. Des oligo-éléments et du bicarbonate de soude viennent compléter cette ration.
Les animaux sont vaccinés à leur arrivée (pour éviter des maladies pulmonaires) et subissent un déparasitage.
Il s’agit d’un élevage hors sol : les animaux ne sortent pas, ils restent confinés dans le bâtiment sur aire paillée avec repaillage tous les 2 jours et curage tous les 2,5 mois.
Le bouclage, la fiche rose et le cahier d’élevage assure la traçabilité de l’animal de l’élevage jusqu’à l’assiette du consommateur. L’arrivée et le départ des animaux passent par la coopérative Capeval